11ème journée Chpt France
Posté : 16 févr. 2007, 02:49
Salut à tous,
Premier match à domicile aux Orteaux pour l'équipe 8. Merci à tout le club d'avoir libéré la séance de libre traditionnelle pour nous faire jouer.
Yann avait prévenu, il serait en retard. Nous l'attendons avec impatience et démarrons les matchs dès son ombre aperçue vers 20h20. En face pour l'instant ils ne sont que 4 mais la fin de l'équipe arrive dès les premiers points échangés.
Nous jouons sur 4 tables et laissons une 5ème table sortie pour que nos meilleurs joueurs du clubs puissent s'entraîner légèrement en libre.
Nous avons la composition définitive de nos adversaires :
En A : 2x75 et 85 ; en B : 2x85 et 80
Sur le papier, ca devrait le faire facilement, mais l'ASP du 8ème est actuellement 3ème de notre poule avec des perfs étonnantes dans leurs matchs précédents. Méfi méfi, il faut assurer et on aligne une bonne équipe homogène :
En A : Yann (65), Yoann (70) et Raphaël (75)
En B : Jean-Claude (80), Yves (80) et K'ptain (75)
En A, Yoann démarre fort avec 2 premiers matchs de feu en 3 sets tandis que Yann trime contre le 75 en 5 sets (un bon picoteur de revers pas évident à jouer) mais s'en sort finalement. Raphaël lui se bat comme un bougre sur le premier 75 en emportant les 3 derniers sets des 5 joués. Il faut dire qu'entre sa crève, le nez qui coule, sa nouvelle raquette et la personne en face de lui, il se bat contre beaucoup d'adversaires aujourd'hui. Chaud mais c'est passé. Yann déroule ensuite comme une fleur et frotte joyeusement sa balle, comme un hymne à l'amour, c'en est presque sensuel tellement il la caresse. La petite jaune en rougit de plaisir. Ses adversaires sont tellement dérangés que leurs blocs finissent tous dans les bâches. Il ne laissera plus échapper un set. Vraiment en pleine forme notre Yann. Pour Raphaël, les 2 derniers matchs s'annoncent plus compliqués. Le picoteur le mange en 4 sets et le dernier 75 est accro à la poussette façon taille-haie. Il ne coupe plus, il tronçonne. C'est un bûcheron et notre Raphaël a bien du mal à démarrer dans ses conditions. Il s'accroche et finit par se faire découper au 5ème set à 12/10. C'est vraiment passé pas loin.
De son coté, Yoann affronte le picoteur pour son dernier match. A 4/10 au 5ème set, l'affaire semble bien mal embarquée. Mais notre Yoann ne s'appelle plus Yoann, mais Rocky. Il a le visage tuméfié par les contres ravageurs et les picotages revers de son adversaire. Ce n'est plus un match de ping mais une étincelle de vie qui brille encore. Il n'en veut pas de cette défaite, pas comme ça sur un démarrage de set totalement raté, à coté du jeu.
Un silence se fait et Raphaël arrête son service pour encourager notre coéquipier. Le reste de l'équipe reprend en cadence. Ce n'est plus une étincelle mais un soleil qui s'illumine au sein de l'équipe.
Arnaud, Babin, JiRhum, Marco, spectateurs improvisés sont derrière notre plus jeune de l'équipe. Ca applaudit et pendant les points tout le monde retient son souffle. 10/05. Mais après chaque droite, il se relève, à chaque top son bloc, après chaque bloc il repart à l'assaut, c'est peut-être désespéré mais vu le score, il n'y a plus que l'espoir. Il revient. 10/7, une faute de service de son adversaire. Il souffle, une marque du destin ou une fébrilité, qu'importe c'est un point et le plus doux qui soit. 11/9, il ne faut pas craquer et Rocky ne craque jamais, il survit toujours. Yoann est à la rue et défend, mais il remet sur la table. Penalties, balle haute, c'est peut-être la fin mais son adversaire envoie un avion directement dans le mur, une tranche au paradis. 10/10, le plus dur semble être fait, ça explose de joie dans le gymnase comme un bouquet finale du 14 juillet, mais le plus dur reste à faire : GAGNER. 11/11 l'adversaire ne lâche rien et reprend du poil de la bête. 12/12 puis 13/13, personne ne veut montrer de faiblesse. 14/13 pour Yoann, il a pris le dessus et regarde la balle avec un regard de chien fou. 15/13, c'est gagné... Un set venu d'ailleurs, je n'y crois pas en scandant le score assis sur ma chaise d'arbitre, irréel, c'est beau tout simplement. Vive le sport... Yoann assit plus tard sur le banc est ailleurs, un peu hagard, il n'en revient pas lui même.
Le double Y perd en 5 sets après avoir mené 2/1 qu'importe le score de la soirée était déjà victorieux.
En B : Que dire de Jean-Claude. "C'est un roc !… C'est un pic !… C'est un cap !… Que dis-je, c'est un cap ?… C'est une péninsule ! ". Il nous refait la scène 4 de l'acte I de Cyrano. Même, si son premier match contre le 80 (qui jouait plus que son classement) et le dernier ne sont pas des plus simples, il s'impose en 5 sets à force de sueur, de services dignes des X-files et de défenses lointaines hallucinantes. Son second match contre le second 85, beaucoup plus faible, est gagné facilement en 3 sets.
Yves, lui se met beaucoup de pression et perd de peu ses deux premiers matchs contre les 85. Il nous sort un match magnifique avec un 5ème set tenu de bout en bout à coup de frappes sèches contre le meilleur de B, le faux 80 (qui jouait bien 70). Une belle perf pleine de motivation qui met du baume au coeur. Allez Yvon
De mon coté j'ai été absent de mes matchs. Perdu au milieu de l'envoi des parties pour ne pas perdre de temps dès qu'une table se libérait. Même si je me sors plutôt facilement des 85, je rate complètement celui contre le 80 où je perds allègrement en 3 sets avec 5 magnifiques services loupés dans le dernier set. Du grand art, où j'ai arroser toute la salle. J'avais un peu de mal à gérer l'ensemble de la soirée. Ca ira mieux la prochaine fois. Désolé les gars.
Pour le double, Jean-Claude et moi cartonnons littéralement nos adversaires en 3 sets. C'était un dernier match sans pression, donc facile.
On gagne donc 14/6, parfait équilibre comme l'équipe 7/3 en A et 7/3 en B. On a bien négocié ce match qui pouvait être piège.
Reste encore un match dur à gagner, le prochain contre Reuilly deuxième de poule et ensuite on devrait pouvoir dérouler tranquillement pour finir en tête. Allez les équipes de D1, on compte sur vous pour nous laisser une petite place cette fois
L'ensemble de la salle est rangée à 23h05, le temps de faire le pot, on s'attarde un peu et remercions au passage le gardien d'avoir fait quelques minutes de rab (sortie 23h20) . Nous avons joué dans de très bonnes conditions avec un public de joueurs pas toujours au courant du squatte de la salle ce soir, mais un grands merci à tous ces supporters de fortune. Merci aussi à Guil d'avoir organiser ce match en appelant nos adversaires pour le changement d'adresse, Tu es un chef
Enfin on finit au bar, ca faisait longtemps que ca nous démangeait de refaire le monde devant une bière et un martini. Ahh quelle douce soirée d'hiver.
Tcho tcho.
Allez Julien-Lacroix, des victoires, des victoires, on veut des victoires !!!
Premier match à domicile aux Orteaux pour l'équipe 8. Merci à tout le club d'avoir libéré la séance de libre traditionnelle pour nous faire jouer.
Yann avait prévenu, il serait en retard. Nous l'attendons avec impatience et démarrons les matchs dès son ombre aperçue vers 20h20. En face pour l'instant ils ne sont que 4 mais la fin de l'équipe arrive dès les premiers points échangés.
Nous jouons sur 4 tables et laissons une 5ème table sortie pour que nos meilleurs joueurs du clubs puissent s'entraîner légèrement en libre.
Nous avons la composition définitive de nos adversaires :
En A : 2x75 et 85 ; en B : 2x85 et 80
Sur le papier, ca devrait le faire facilement, mais l'ASP du 8ème est actuellement 3ème de notre poule avec des perfs étonnantes dans leurs matchs précédents. Méfi méfi, il faut assurer et on aligne une bonne équipe homogène :
En A : Yann (65), Yoann (70) et Raphaël (75)
En B : Jean-Claude (80), Yves (80) et K'ptain (75)
En A, Yoann démarre fort avec 2 premiers matchs de feu en 3 sets tandis que Yann trime contre le 75 en 5 sets (un bon picoteur de revers pas évident à jouer) mais s'en sort finalement. Raphaël lui se bat comme un bougre sur le premier 75 en emportant les 3 derniers sets des 5 joués. Il faut dire qu'entre sa crève, le nez qui coule, sa nouvelle raquette et la personne en face de lui, il se bat contre beaucoup d'adversaires aujourd'hui. Chaud mais c'est passé. Yann déroule ensuite comme une fleur et frotte joyeusement sa balle, comme un hymne à l'amour, c'en est presque sensuel tellement il la caresse. La petite jaune en rougit de plaisir. Ses adversaires sont tellement dérangés que leurs blocs finissent tous dans les bâches. Il ne laissera plus échapper un set. Vraiment en pleine forme notre Yann. Pour Raphaël, les 2 derniers matchs s'annoncent plus compliqués. Le picoteur le mange en 4 sets et le dernier 75 est accro à la poussette façon taille-haie. Il ne coupe plus, il tronçonne. C'est un bûcheron et notre Raphaël a bien du mal à démarrer dans ses conditions. Il s'accroche et finit par se faire découper au 5ème set à 12/10. C'est vraiment passé pas loin.
De son coté, Yoann affronte le picoteur pour son dernier match. A 4/10 au 5ème set, l'affaire semble bien mal embarquée. Mais notre Yoann ne s'appelle plus Yoann, mais Rocky. Il a le visage tuméfié par les contres ravageurs et les picotages revers de son adversaire. Ce n'est plus un match de ping mais une étincelle de vie qui brille encore. Il n'en veut pas de cette défaite, pas comme ça sur un démarrage de set totalement raté, à coté du jeu.
Un silence se fait et Raphaël arrête son service pour encourager notre coéquipier. Le reste de l'équipe reprend en cadence. Ce n'est plus une étincelle mais un soleil qui s'illumine au sein de l'équipe.
Arnaud, Babin, JiRhum, Marco, spectateurs improvisés sont derrière notre plus jeune de l'équipe. Ca applaudit et pendant les points tout le monde retient son souffle. 10/05. Mais après chaque droite, il se relève, à chaque top son bloc, après chaque bloc il repart à l'assaut, c'est peut-être désespéré mais vu le score, il n'y a plus que l'espoir. Il revient. 10/7, une faute de service de son adversaire. Il souffle, une marque du destin ou une fébrilité, qu'importe c'est un point et le plus doux qui soit. 11/9, il ne faut pas craquer et Rocky ne craque jamais, il survit toujours. Yoann est à la rue et défend, mais il remet sur la table. Penalties, balle haute, c'est peut-être la fin mais son adversaire envoie un avion directement dans le mur, une tranche au paradis. 10/10, le plus dur semble être fait, ça explose de joie dans le gymnase comme un bouquet finale du 14 juillet, mais le plus dur reste à faire : GAGNER. 11/11 l'adversaire ne lâche rien et reprend du poil de la bête. 12/12 puis 13/13, personne ne veut montrer de faiblesse. 14/13 pour Yoann, il a pris le dessus et regarde la balle avec un regard de chien fou. 15/13, c'est gagné... Un set venu d'ailleurs, je n'y crois pas en scandant le score assis sur ma chaise d'arbitre, irréel, c'est beau tout simplement. Vive le sport... Yoann assit plus tard sur le banc est ailleurs, un peu hagard, il n'en revient pas lui même.
Le double Y perd en 5 sets après avoir mené 2/1 qu'importe le score de la soirée était déjà victorieux.
En B : Que dire de Jean-Claude. "C'est un roc !… C'est un pic !… C'est un cap !… Que dis-je, c'est un cap ?… C'est une péninsule ! ". Il nous refait la scène 4 de l'acte I de Cyrano. Même, si son premier match contre le 80 (qui jouait plus que son classement) et le dernier ne sont pas des plus simples, il s'impose en 5 sets à force de sueur, de services dignes des X-files et de défenses lointaines hallucinantes. Son second match contre le second 85, beaucoup plus faible, est gagné facilement en 3 sets.
Yves, lui se met beaucoup de pression et perd de peu ses deux premiers matchs contre les 85. Il nous sort un match magnifique avec un 5ème set tenu de bout en bout à coup de frappes sèches contre le meilleur de B, le faux 80 (qui jouait bien 70). Une belle perf pleine de motivation qui met du baume au coeur. Allez Yvon
De mon coté j'ai été absent de mes matchs. Perdu au milieu de l'envoi des parties pour ne pas perdre de temps dès qu'une table se libérait. Même si je me sors plutôt facilement des 85, je rate complètement celui contre le 80 où je perds allègrement en 3 sets avec 5 magnifiques services loupés dans le dernier set. Du grand art, où j'ai arroser toute la salle. J'avais un peu de mal à gérer l'ensemble de la soirée. Ca ira mieux la prochaine fois. Désolé les gars.
Pour le double, Jean-Claude et moi cartonnons littéralement nos adversaires en 3 sets. C'était un dernier match sans pression, donc facile.
On gagne donc 14/6, parfait équilibre comme l'équipe 7/3 en A et 7/3 en B. On a bien négocié ce match qui pouvait être piège.
Reste encore un match dur à gagner, le prochain contre Reuilly deuxième de poule et ensuite on devrait pouvoir dérouler tranquillement pour finir en tête. Allez les équipes de D1, on compte sur vous pour nous laisser une petite place cette fois
L'ensemble de la salle est rangée à 23h05, le temps de faire le pot, on s'attarde un peu et remercions au passage le gardien d'avoir fait quelques minutes de rab (sortie 23h20) . Nous avons joué dans de très bonnes conditions avec un public de joueurs pas toujours au courant du squatte de la salle ce soir, mais un grands merci à tous ces supporters de fortune. Merci aussi à Guil d'avoir organiser ce match en appelant nos adversaires pour le changement d'adresse, Tu es un chef
Enfin on finit au bar, ca faisait longtemps que ca nous démangeait de refaire le monde devant une bière et un martini. Ahh quelle douce soirée d'hiver.
Tcho tcho.
Allez Julien-Lacroix, des victoires, des victoires, on veut des victoires !!!
ca ne remet pas en cause les 2 très bons matchs d'avant...
pour moi, c’est le choc : 0-2 pour vuong, les joueurs prennent leur pause, et un silence assourdissant du à la tension ponctue ce match qui manque cruellement de voix et d’encouragements pour…nemanja que personne ne coache et n’encourage, pendant que 4 joueurs dont jorite, 40 ex 25, de paris 13, coachent vuong !!
), et lui expose précisément ce que j’avais repéré comme tactique pour pouvoir battre ce jeune très solide, comme je l’ai dit sans pouvoir l’appliquer moi-même : le jouer et le tenir au coude et au revers avec des tops rotations ou frappés, pas trop rapides pour qu’il ne s’appuie pas dessus, jusqu’à ce qu’il fasse la faute. Construire le jeu à partir de là. Et surtout éviter le coup droit, qu’il cherchait beaucoup trop et sur lequel il se prenait des caisses à chaque fois ! à moins d’avoir vraiment l’occasion de conclure le point dessus bien sur, mais seulement dans ce cas là !
4-3...
)