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Résumé : promesse tenue!

Posté : 07 janv. 2011, 14:31
par NicolasB
Bonjour à tous ;)
Eh oui, je devais me débarrasser d'une promesse faite à la fin de notre montée, à savoir écrire un petit résumé ou un c'hti truc. Alors voilà, entre deux rhumes, une grippe et une angine, et la reprise du boulot, j'ai fait ce que j'ai pu, aussi vite que possible... Désolé du retard à tous mes compagnons d'armes!

Ah ! La voilà enfin : la belle est arrivée !
L’inaccessible étoile au-delà des travées,
Cette douce folie que rêva Prométhée
Revêt le nom magique et sucré de « MONTEE » !
En quelques vers rimés, il faut à présent dire
Oui, ce qui a fait le tout Paris s’esbaudir !

Il était une fois dans des contrées lointaines,
Par delà l’horizon aux nuits incertaines,
Un petit peuple étudié des zoologistes
Un peuple fier et vaillant appelé « Pongistes ».
Ils vivaient de caoutchouc, de celluloïd,
Et trainaient à l’envi leur humeur de caïd.
Car ils étaient batailleurs, rugueux et guerriers,
Et aimaient s’affronter en combats singuliers.
Mais leurs joutes toujours étaient inoffensives
Le sang ne coulait pas de dessous leurs gencives.
Loin des rudes conflits qui embrasaient le monde,
Ils restaient à l’écart, n’entraient point dans la ronde.
Un sombre jour pourtant, leur chef sortit du loft,
Marco 1er Gellerdekoiavekmonsoft,
D’une voix tremblante qui appelle au secours,
Tint devant ses sujets ce grand et beau discours :
Compagnons, amis, frères,
Il faut vaincre ou mourir !
Une sourde colère
Va ruiner notre empire.
L’ennemi à nos portes,
Assemble ses légions,
Avançant en cohortes
Sur toutes nos régions.
Notre espoir seul réside
Dans une folle quête,
Où le destin préside
Et tient lieu de conquête.
Rassemblez une équipe
De fous désespérés ;
Partez au casse-pipe,
Revenez décorés !
Ainsi naissait la Communauté de la Balle,
Qui allait déjouer toutes les forces du Mal.
A tout classement tout honneur le Guerrier Mika,
De sa lance jouait comme aux temps des Incas :
Le regard fatigué d’une carcasse vide,
Emplissant l’air autour d’une fumée livide,
Tout à coup s’animait à cette odeur de sang
Que suintaient ses martyrs sous ses cris rugissants !
Fidèle compagnon des volutes fugaces,
Le soldat Mathias faisait planer la menace,
Lourde et silencieuse, comme un long calvaire,
D’un coup droit essuie-glace, comme un revolver,
Qui déflagrait soudain dans une ultime manche,
Laissant un peu de rouge sur la balle blanche.
A la guerre souvent on envoie la bleusaille,
Mais les jeunes parfois sont grands dans la bataille.
Et c’est bien un géant que ce petit Zum Zum
Qui entra sur la scène en un grand badaboum,
Osant défier la loi des plus forts numéros,
Avec maestria, il se fit leur bourreau !
Amis, rivaux, cachez vos femmes et vos filles :
Il n’est pas là que pour danser la séguedille !
Ce charmeur ondulant, nonchalant escogriffe,
L’Anaël technoparadant sortait ses griffes,
Dépeçait de son soft, en crachant ses poumons,
De pervers diablotins qui se voulaient démons.
De cette égale humeur qui fait les insoucieux,
Il était à la table un des plus ambitieux,
Contre lui-même souvent plus que l’opposant,
Steve combattait dur comme un fier partisan,
Et faisait de son arme un incroyable mur
Qui écœurait l’ennemi laissé sans armure.
S’il est vrai que certains ont choisi le silence,
Le Yawei se lâche en verbales flatulences !
D’un coup de porte-plume et de blocs acérés,
Il met fin aux espoirs les plus exacerbés,
Poussant un cri vif qui pétrifie les transits,
Un cri qui enfle plus fort qu’au fond des bois : « Shit ! »
Et puis, Capitaine Ô mon Capitaine, voilà
L’infâme picoteur qu’on nomme Nicolas :
Juché sur la défense en jaugeant l’adversaire
Il attend longtemps son gâteau d’anniversaire ;
Cinq sets à tout moins pour épuiser l’ennemi,
Et lancer la R1 en puissant tsunami !
Chacun combattit avec fureur et ses armes,
Ne laissant aux opposants que le choix des larmes.
Invaincus, inébranlables dans la victoire,
Ils défiaient chaque jour l’horrible purgatoire,
Qui les gardait prisonniers d’une terre aride
Où bourdonnaient quelques lourdes cantharides.
Car si le jardin est d’Eden en Régionale,
Il était interdit en sombre nationale.
Voici que le goût du sang attise la faim,
Voici que Boulogne se fait gentil défunt,
(Faut-il hélas conter cet immense charnier
Où le feu du métal, comme un grand tisonnier,
Rougeoya au milieu des cris et des hourras
Du peuple pongiste, solide agglomérat,
Tous venus soutenir Julien contre Goliath
Qui rebroussa chemin la balle entre les pattes !
C’en était fini de la terreur boulonnaise,
Au set average, on monta la mayonnaise !)
Voici qu’enfin Lacroix descend de son calvaire,
Voici qu’il faut sortir d’un froid et long hiver.
Deux mille onze commence et le printemps bientôt
Va redonner courage à tous les zigotos,
Qui jouent avec passion, le cœur en bandoulière,
Au Vau, à Maryse Hilsz, en terre hospitalière.
Ce peuple du vingtième à présent convaincu
Que la défaite est belle en restant invaincu,
Vois se rallier à lui de nouvelles alliances,
Jusqu’aux rives de la Loire on lui fait confiance,
Pour porter toujours plus haut l’étendard sacré,
Le goût de la victoire et le parfum sucré
Des contrées inconnues et des fraîches conquêtes,
Tous ces petits bonheurs à portée de raquette !

Il est temps désormais d’écrire une autre histoire,
D’un peuple valeureux ô combien méritoire,
Où l’on parle d’exploits, d’incroyables lauriers
Glanés par des guerriers, de grands aventuriers,
Où la gloire est un dû, le succès un ami,
Le triomphe un destin, presqu’une épidémie !


Nicolas

Bonne année à tous!
Qu'elle vous éclabousse
Du plus beau ping-pong
En short ou sarong!

Posté : 08 janv. 2011, 09:11
par pingtof
:smt023 :smt023 :smt023

Posté : 10 janv. 2011, 22:31
par said
Great wording Nico. You are the best poet of the TT world :smt038

See you soon.

Posté : 12 janv. 2011, 16:00
par Brad_Ping
Impressionnant ! Est-ce que le club ne pourrait pas obtenir une subvention du Ministère de la Culture, ou de l'Education Nationale, pour son travail de promotion de l'alexandrin auprès des jeunes ? A discuter en AG.
A tenter aussi : les consignes d'entraînement sous forme de quatrains à rimes croisées, les encouragements en vers octosyllabiques, voire le coaching en pentamètre iambique... ça aurait de la gueule.